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Les prévisions affectives

Il faut être à l’affût de ses émotions dans le cadre d’un projet. Souvent à sa finalisation nous ne percevons pas la joie tant attendue.

Dans le cadre du travail, pendant l’élaboration d’un projet, on peut être pris d’une grande motivation remplie d’énergie pour l’accomplir . Souvent au détriment de sa vie personnelle, on pense au projet  continuellement. Dès  l’accomplissement du projet, nos émotions sont différentes,  et font places à  la déception, à l’épuisement professionnel…

Comment prédire ? Comment savoir ce que l’on va ressentir dans le futur ?

L’exemple d’un match de foot, où supporters , joueurs vivent cet instant pleins d’espoirs . Et  le résultat tombe,   désillusion pour certains, et euphorie pour les autres. La simplicité de la vie, veut que l’on vive les instants présents sans enchérir ceux à venir.

Nous surestimons nos émotions prédites , elles ont  un impact sur les émotions réelles, évitons la contamination mentale d’espérer  : d’être super heureux.

Nous ne devons pas stimuler nos prévisions affectives par nos ressentis du moment. Nous sommes dans l’erreur d’estimation. Vers l’âge de 60 ans par le recul de la vie, nous le savons et le comprenons.

Nos prévisions affectives doivent avoir peu d’importance dans nos prises de décisions, et laissons notre intuition sereine. Pour améliorer nos prévisions affectives, essayons de nous rappeler au moins de 3 évènements similaires plutôt typiques que atypiques. Avoir une pensée plus globale, plus holistique, par exemple se poser la question “qu’allons nous faire sur la journée et pas seulement attendre un résultat “.

Les populations asiatiques par leur éducation n’inspirent pas à l’espoir d’émotions fortes dans leur avenir, ils se laissent porter par le temps.

Les prévisions affectives ternissent nos relations amoureuses, modèlent nos décisions. Nous, placent aussi dans la procrastination à remettre au lendemain par exemple un rendez vous de santé de peur d’avoir un verdict.