
En période de stress, comment fonctionne notre cerveau ?
On dit des choses regrettables souvent en période de stress. On se laisse submerger et il nous arrive de prendre de mauvaises décisions. Lorsque le calme s’installe ; on prend du recul et on culpabilise en se disant : “J’aurais dû répondre cela, j’aurais dû faire ceci.”
Le Congrès international de l’INSPNE a eu lieu en août 2019 à Milan et des nouveaux résultats ont été présentés sur le domaine du stress. Notamment une explication sur le fait que nous soyons incapable de penser correctement lorsque nous sommes stressé(e)s.



Le “Gel de pensée”, pourquoi ?
Depuis plusieurs années, les chercheurs tentent de comprendre le mécanisme à la base de ce « gel de pensée ».
Nos pensées classées en deux catégories
Le fonctionnement de la pensée contrôlée
Il implique de l’effort. On contrôle alors sa pensée, on analyse le pour et le contre. En fait, on prend une décision informée sur ce que l’on devrait dire ou faire.
Le fonctionnement de la pensée automatique
Il nécessite peu d’effort. Ce sont des types de pensées qui se basent sur des habitudes. Par exemple, c’est le mode de pensée automatique qui permet de refaire le chemin 1000 fois du lieu de travail à la maison.
Les études ont montré qu’après une réponse de stress intense, le cerveau se met rapidement en mode automatique. De là, la pensée devient alors plus rigide, plus instinctive. Notre cerveau est une alarme, et sa mission principale est de garantir notre survie. Lorsque ce mode de pensée automatique est déclenché par un stress, il peut être parfois destructeur. Ne pas confondre l’anxiété et le stress. Ce dernier, intervient sur le moment ou juste peu avant. Pour sa part, l’anxiété se manifeste bien bien avant l’évènement.